En 2154, il existe deux catégories de personnes : ceux très riches, qui vivent sur la parfaite station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre devenue surpeuplée et ruinée. La population de la Terre tente désespérément d'échapper aux crimes et à la pauvreté qui ne cessent de se propager. Max, un homme ordinaire pour qui rejoindre Elysium est plus que vital, est la seule personne ayant une chance de rétablir l'égalité entre ces deux mondes. Alors que sa vie ne tient plus qu'à un fil, il hésite à prendre part à cette mission des plus dangereuses - s'élever contre la Secrétaire Delacourt et ses forces armées - mais s'il réussit, il pourra sauver non seulement sa vie mais aussi celle de millions de personnes sur Terre.
Le producteur gagnant d'un Oscar Brian Grazer (A Beautiful Mind, Apollo 13) fait équipe avec Jodie Foster, deux fois lauréate d'un Oscar (Silence of the Lambs, The Accused) dans le palpitant thriller psychologique Plan de Vol, réalisé par Robert Schwentke et écrit par Peter Dowling et Billy Ray.
À 40 000 pieds d'altitude à bord d'un avion 474 à la fine pointe de la technologie, Kyle Pratt (Foster) affronte le pire cauchemar qu'une mère puisse imaginer lorsque sa fille Julia, âgée de 6 ans, disparaît sans laisser de traces lors d'un vol entre Berlin et New York. Déjà dévastée émotionnellement par la mort subite de son mari, Kyle tente désespérément de prouver aux membres de l'équipage et aux passagers que son équilibre mental n'est pas affecté alors qu'en réalité elle se demande si elle ne perd pas la raison. Bien que ni le Capitaine Rich (Sean Bean), ni le contrôleur aérien Gene Carson (Peter Sarsgaard) ne veulent mettre en doute les allégation de la veuve, toutes les évidences indiquent que sa fille ne s'est jamais trouvée à bord, entraînant un climat de paranoïa et de suspicion de la part de l'équipage et des passagers. Désespérément seule, Kyle ne peut compter que sur ses propres ressources pour résoudre le mystère et secourir sa fille.
Avec Panic Room, Jodie Foster se renouvelle une fois encore et change de registre pour s'investir dans ce huis clos oppressant réalisé par David Fincher. Il nous livre une histoire tout ce qu'il y a de plus classique, au scénario bien mince, mais rehaussée par une tension bien souvent insoutenable. Meg Altman et sa fille emménagent dans une nouvelle demeure ayant appartenu à un riche homme d'affaires obsédé par la sécurité. Lorsque trois cambrioleurs s'introduisent dans la maison à la recherche d'un trésor caché, elles se réfugient dans une pièce réputée inviolable. Les malfaiteurs cherchent alors à les faire sortir par tous les moyens de cette chambre renfermant leur précieux butin. Si les ficelles employées ici pour nous faire frémir sont dignes des cordages utilisés sur un galion, la confrontation du joli minois angoissé de Jodie Foster et du visage placide mais déterminé de Forest Whitaker nous aide à entrer dans l'histoire pour finalement marcher à fond. Les méchants sont très méchants mais surtout complètement débiles, et on s'amuse à deviner quelle va être leur prochaine erreur. Miraculeusement, le personnage campé par Forest Whitaker embarque tout ce petit monde sur les chemins de la crédibilité, et le spectateur tremble à chaque instant pour la belle Jodie. Au final, si Panic Room n'est pas le meilleur film de Jodie Foster, il reste un spectacle haletant, parfait pour un film du dimanche soir.